La pointe du
cône contient plusieurs centaines de disques empilés dans
une membrane. Dans cette membrane se trouve une molécule la rhodopsine, elle-même composée
d’une protéine liée
à un petit dérivé de la vitamine A, le
rétinal.
a) en
l’absence de lumière
- à l’extérieur du
cône, sont massées de grandes quantités
d’ions sodium Na+. A l’intérieur, il y en a 10 fois
moins. L’enveloppe du cône est percée de canaux
capables de laisser entrer les ions sodium. Pour compenser cette
entrée d’ions sodium, de petites pompes en rejettent
régulièrement à l'extérieur du cône.
Pendant ce temps les ions sodium circulent et donnent naissance
à un courant baptisé
« courant d’obscurité ». Tant que ce courant
d’obscurité dure, le cône libère du
glutamate, un neurotransmetteur. Celui-ci
fait naître un message nerveux dans les cellules bipolaires.
Sous l’impact des photons, particules de lumière, le
rétinal se déplie. Du coup, il active une molécule
voisine, la protéine G. Elle-même excite une enzyme, qui va déformer les
molécules de GMPc. Le GMPc déformé n’est
plus reconnu par les canaux et ceux-ci se ferment. Les ions sodium
s’accumulent donc à l’extérieur et le courant
d’obscurité s’interrompt : la différence de potentiel membranaire s’accentue. La
pompe à ions sodium continue en revanche à fonctionner.
Mais le cône produit moins de glutamate. On peut dire que le
cône est codé en concentration d’ions sodium : plus
il reçoit de lumière, moins il libère de neurotransmetteurs.