précédent                                                                                                                                                          suivant

3) transformation de la lumière en molécules

La pointe du cône contient plusieurs centaines de disques empilés dans une membrane. Dans cette membrane se trouve une molécule la rhodopsine, elle-même composée d’une protéine liée à un petit dérivé de la vitamine A, le rétinal.

a) en l’absence de lumière

- à l’extérieur du cône, sont massées de grandes quantités d’ions sodium Na+. A l’intérieur, il y en a 10 fois moins. L’enveloppe du cône est percée de canaux capables de laisser entrer les ions sodium. Pour compenser cette entrée d’ions sodium, de petites pompes en rejettent régulièrement à l'extérieur du cône. Pendant ce temps les ions sodium circulent et donnent naissance à un courant baptisé « courant d’obscurité ». Tant que ce courant d’obscurité dure, le cône libère du glutamate, un neurotransmetteur. Celui-ci fait naître un message nerveux dans les cellules bipolaires. 


b) quand l’œil reçoit de la lumière

Sous l’impact des photons, particules de lumière, le rétinal se déplie. Du coup, il active une molécule voisine, la protéine G. Elle-même excite une enzyme, qui va déformer les molécules de GMPc. Le GMPc déformé n’est plus reconnu par les canaux et ceux-ci se ferment. Les ions sodium s’accumulent donc à l’extérieur et le courant d’obscurité s’interrompt : la différence de potentiel membranaire s’accentue. La pompe à ions sodium continue en revanche à fonctionner. Mais le cône produit moins de glutamate. On peut dire que le cône est codé en concentration d’ions sodium : plus il reçoit de lumière, moins il libère de neurotransmetteurs.



précédent                                                            sommaire                                                                     suivant